Pensées de Nessuno II

De 63 à 71.

Chapitre quatrième.





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Pensées de Nessuno I

Chapitre Premier

De 1 à 20



Pensées de Nessuno I

Chapitre Deuxième.

de 21 à 41




Pensées de Nessuno I

Chapitre troisième

de 42 à 62



Pensées de Nessuno I

Chapitre quatrième

de 63 à 72




Pensées de Nessuno II

Chapitre Premier.

de 1 à 20.



Pensées de Nessuno II

Chapitre deuxième

De 21 à 41.



Pensées de Nessuno II

Chapitre troisième.

De 42 à 62.




63 - Clair obscur...


64 - Les Machos.


65 - Ça ce bouscule au portillon...


66 - Des promeneurs et des laisses…


67 - Le souffrance et la création.


68 - Le petit homme gris.


69 - Le projectionniste.


70 - Dorian.


71 - Le peintre et la mouche.

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-63-

"Clair obscur"

Trop de lumière amène au néant…



-64-

"Les Machos."

Je reprendrai aujourd’hui un extrait d’une plaidoirie de Pierre Desproges lors du tribunal des flagrants délires.


Les handicapés moteurs et carrosserie, ont le droit à notre respect, Les aveugles, ont le droit de regard sur les sourds, les sourds ont le droit d’entendre les doléances des muets, les culs de jattes ont le droit de vivre sur un grand pied. S’ils en ont les moyens.

Et comme le disait un certains docteur Tordjman, les manchots eux même, ont le droit de prendre en main leur sexualité.


Et je rajouterais : Après tout, les imbéciles n’ont-ils point le droit de voter ???


Je prendrais donc comme référence ce bon Docteur Tordjman et partirais de son exemple à savoir les manchots et de leur sexualité.


Celui-ci me semble-t-il à fait une légère omission dans ses recherches et constatations.

À savoir qu’il a donc omis de citer les Manchots Machos.


Qui ceux-ci certes, ont aussi le droit de prendre leur sexualité en main mais, il faut bien savoir qu’un Macho, (Manchot ou pas d’ailleurs) préférera et de loin, une franche camaraderie virile, sous les douches d’un vestiaire par exemple, échangeant quelques affectueux propos sur les femmes avec ses congénères. «Toutes des salopes sauf ma mère !!!»


Et étant curieusement, irrésistiblement attiré par leurs fesses !?... Et quand je parle de fesse, je tiens à préciser tout de même, à toutes fins utiles, au trou qui sert à tout un chacun d’évacuer ses matières fécales.


Curieux tout de même cette affection particulière qu’ont les Machos de préférer cet endroit pour prendre leur pied en y mettant leur queue ?…


Mais… «Toutes des Salopes sauf ma mère !»


Fascinant aussi le mépris qu’ils peuvent avoir pour les femmes. Mais ils les baisent.


" Et BIEN !" comme ils disent..


«Eh quoi, chu pas un Pédé moi !» «Et par l’cul ! T’aurais vu, comment j’lai défoncé ! Et elle aime ça la salope !!!...»

Mais alors, notre bon Docteur Tordjman aurait-il oublié les homos ?... Je ne pense pas. Et ce serait lui faire injure que de le suggérer. Il y aurait donc :


- Des Manchots,

- Des Machos

- Des Homos.


Les homos, il ne les a pas cité car pour lui, cela était une évidence.


Le seul oubli que l’on puisse lui attribuer, c’est que MACHO et HOMO sont parfois et plus souvent que ce que l’on ne le croit d’ailleurs, SYNONYME.


Et quand un imbécile de Macho vote, nous pouvons nous attendre au pire, car :

Il vote avec son sexe et non avec son cerveau. Pour la force et la puissance !...


Nous avons pu voir les résultats comme :

Le petit Adolphe Éclair.

Franco ce porc.

Ciao Cescu.

Sale Azar.

Mousse au lit, nie.



Et tant d’autres, mis en place par des Machos, bandants pour une nation forte et éjaculant avec plaisir, essentiellement dans des trous de cul !...


Précision à toutes fins utile. Sachez tout de même que je ne suis homophobe, en aucune façon. Non, Je suis surtout et essentiellement :


MACHOPHOBE et IMBECILCONGENITAUXPHOBE.

Car si je peux encore me permettre cette petite réflexion :

MACHO et IMBÉCILES CONGÉNITAUX


nnnnnnSont les mamelles nourricières des futurs dictateurs. .





-65-

"Ça ce bouscule au portillon..."


Il n’est pas nécessaire de parler trop fort

Il n’est pas nécessaire de réveiller les morts


Il n’est pas nécessaire de bander trop dur

Pour se fair’passer pour un dur…


Allons soyons civilisé

Ce n’est pas la pein’de crier

Il y en aura pour tout le monde.

Chaqu’jour de nouveaux il en tombe

Laissant la place aux futurs

Acrobates qui se battent

Pour monter sur le fil


Infiniment petit,

La corde raide de la vie.

Entrez les autres

Poussez la porte

Spectacle gratuit


Garanti sans filet.

Tout le mond’l'a souhaité

Vous aussi attendez

De pouvoir y monter ?

Alors soyons civilisés

Pas nécessaire de crier

Ici pas de course au ticket

Ici pas besoin de tricher

Le temps est là

Qui prend son temps



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnFait’zen autant.



-66-

"Des promeneurs et des laisses…"


Vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi, les promeneurs accompagnés de leur animal domestique...

Leur chien le plus fréquemment bien sûr. (Quoique j'ai même vu un jour un monsieur tenant son chat en laisse. Oui, oui, je vous l'assure !

Je ne rajoute pas cet exemple à des fins de sensationnalisme.

Et donc pourquoi certains, ne les détachent jamais ?...


Même dans un chemin de campagne, où il n’y a aucun risque que la bébête ne se perde ou se fasse écraser.


Peut-être est-ce une nécessité pour le patron ou patronne, de garder le lien avec l’animal, afin de palier à sa solitude ?


Peut-être aussi que la laisse, et le chien qui tire dessus, leur rappelle qu’ils existent et qu’ils sont en contact avec quelque chose d’animé…



En l’occurrence un animal «Beaucoup plus fiables» que les humains (se plaisent-ils à répéter. )



Ah mesdames et messieurs…


La vie est parfois une longue promenade, se transformant pour certains, en une interminable traversée du désert.



Ceux-là seraient prêts à se sangler à un grain de sable en attendant le prochain zéphyr.



-67-

"Le souffrance et la création."

La souffrance engendre la création.


En êtes vous sûr mesdames et messieurs ?

Certes, nous avons des exemples

Van Gogh en est un des plus notable

Mais prenons Molière au hasard.

Il était tout de même ami de louis le quatorzième

Et je doute qu’il souffrit le martyre.

Cela ne l’empêcha pas d’écrire quelques pièces…

Plus que pertinentes et encore actuellement à succès (si je puis me permettre… )


Non mesdames et messieurs…

Je pense surtout que cette image de souffrance a été développée,

Par cette bonne vieille culture judéo chrétienne.

Que cette tendance est plus romantique.

Et que, exalter le culte de l’artiste maudit est très vendeur

Et parfaitement adapté à cette fameuse société.


Eh bien oui, mesdames et messieurs…

De la même manière que le commun des mortels

Se doit, de faire des sacrifices toute sa vie...

Quitte à tendre l’autre joue…

Pour accéder au paradis.

L’artiste lui, tendant au divin...

...Doit être mis au pilori.


La souffrance ! La souffrance ! Mesdames et messieurs…

Rien de tel pour générer la création !

Le grand patron est là qui jauge tout

Souffrez, souffrez !

Il est de tous le père.

Souffrez ! Souffrez !

Avec vous-même soyez en guerre…


...Voyez vous bien où je veux en venir ? …



-68-

"Le petit homme gris."


Il était un petit homme gris, qui voulait prendre des couleurs.

Il prit pinceaux et couteaux et voulu faire du beau.

Il ne fît que de l’esthétique.


Jamais plus il ne voulu faire quoique ce soit.

Et de là, naquit la beauté de son geste et la vibration de son âme.



-69-

"Dorian."


Transcendantalement parlant

Il n’y a pas grand-chose à dire.

Ses pieds sont restés au sol

Voilà le léger bémol.

Du haut de sa tour de con...

...Trop lent

Se prenant

Pour un géant...



Il voyait... Un… Des… Corps

En carton patte.

Son trompe l’œil

Bouffi d’orgueil

Un jour de nulle doute

Dégoulina en mille gouttes.

Sa prétention second’nature

Fit tout à coup des craquelures.


Pauvre Dorian reborné

Qui n’a la transcendance

Que celle de ta toile

Ou tu t’es toi même empeloté...



-70-

"Le peintre et la mouche."


Sa palette à la main il se concentrait sur sa toile

Les yeux perdus dans le tissu immaculé.

Quand soudain la mouche passa, grosse et bourdonnante.

L’artiste incontinent, ne vit plus qu’un point noir.

Qui de plus, se posa sur la fibre vierge.

Pris de tremblements et de sueurs froides.

Dans un effort intense se ramassa.

Et d’un geste rageur et précis.

Explosa littéralement l’insecte,

Qui eut juste le temps par simple réflexe

Les yeux exorbités

De battre des ailes

En passant à travers

La texture souillée.

Plus tard en société,

Contant sa mésaventure

Il appela cela de l’art concret.

Et se dit le seul digne successeur

De la lignée des grands fauves.

Et de rajouter tonitruant,

Vlaminck Pffft ! Ne fût qu’un enfant !



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