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-Ce sont les dernières pensées de Nessuno ?-




-Oui oui ! Et là c'est la suite-






Pensées de Nessuno I

Chapitre Deuxième.

de 21 à 41




Pensées de Nessuno I

Chapitre troisième

de 42 à 62




Pensées de Nessuno I

Chapitre quatrième

de 63 à 72





Pensées de Nessuno II

Chapitre Premier.

de 1 à 20.




Pensées de Nessuno II

Chapitre deuxième

De 21 à 41.





Pensées de Nessuno II

Chapitre troisième.

De 42 à 62.




Pensées de Nessuno II

Chapitre quatrième.

De 63 à 70.





1 - Tragédie abstraite.


2 - Histoire sans parole.


3 - Le peintre et la grêle.


4 - Caméra subjective.


5 - Était-ce lui ?


6 - Eux...


7 - Dilemme d'artiste.


8 - Les nuisances


9 - Dialogue sur les nuisances 1ere prise.


10 - Dialogue sur les nuisances 2eme prise.


11 - Dédicace à messieurs Seurat et Signac.


12 - Accouchement...


13 - Qui saura Seurat.


14 - Causerie au coin du feu.


15 - L'oubli...


16 - Dédicace a I-G.


17 - Le comédien abstrait.


18 - Dédicace à Vincent Van Gogh.


19 - L'artiste au bord de l'eau.


20 - Être ou ne pas…


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-1-

"Tragédie abstraite."


I - Moi monsieur je fais de l’abstrait.


II - Oui mais que faites-vous des traits ?


I - Eh bien j’en fait et ils sont parfaits.


II – Tout de même et les portraits ?


I – Mon cher, cela est dépassé.


II – Mais l’expression ? L’expression ?…


I – Essentiellement dans l’abstraction.


II – Et les paysages ?


I – Quoiqu’il en soit, ils sont hors d’usage.


II – Vous ne pouvez tout de même pas…


I – Absolument ! L’abstrait est la vision de ce qui ne se voit pas.


II – Mon cher vous dites n’importe quoi.


I – Voulez-vous monsieur que je vous le fasse toucher des doigts.


II – Ha ! Ha ! Je voudrais bien voir ça.


Là dessus il le prit par le coup et le serra si fort qu’il l’étrangla.


Au dessus de son corps sans vie il ne pu s’empêcher de commenter :


«Toi qui étais si attaché au concret. Eh bien en voilà mon cher. Ha ! Ha ! Ha !



Rassurez-vous cher lecteurs, tous les peintres pratiquant l’abstraction n’ont pas cette propension à éliminer leurs interlocuteurs, dès l’instant qu’ils sont plutôt figuratifs.



Non celui-ci est un mauvais exemple, un cas pathologique, il faut bien le dire.


Mais, il n'est pas nécessaire de se pencher sur la peinture pour pouvoir en rencontrer.



-2-

"Histoire sans parole."

Aujourd’hui, pas de mot.


nnnPas dit mot,

nnnnnnnnnnPas dix mots

nnnnnnnnnnnnnnnPas deux mots

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas de mot

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas mot dire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas maudire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas médire




nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLe silence et t’endors...



-3-

"Le peintre et la grêle."

Magic ! Tout simplement magistral.

Tonitruait-il face au mistral.

Je te vois, oooh toi souffle !

Je vous sens, oooh vous couleurs !

Je canalise vos vibrations !

Le chef d’œuvre est là !

Au bout de mes doigts !


Quand soudain le ciel

Dans les tons pastels

Se figea.

Et le vent cessa

Et la pluie tomba

Telle une tonne de cailloux

Sur le grand peintr’pas vraiment fou

Prenant ses jambes à son coup

En plus, sur place laissant tout.


Moralité de l’histoire,

Ne faites pas tant d’histoires

Taisez-vous et agissez.

Et si il pleut...

Ne fuyez pas affolé.


D’autant plus que si quelqu’un vous a vu.

Si quelqu’un vous a entendu.

Vous allez vous "taper l’affiche."

Ce qui pour un peintre,

Ou celui qui se prétend tel.

Est la pire des choses.

Ne pensez-vous pas ?





-4-

"Caméra subjective."

Il est très néfaste de penser !

Me disait mon médecin lors de ma dernière consultation.


Il est d’ailleurs scientifiquement reconnu, selon de grands neuropsychologues, que l’espérance de vie chez les cons est plus grande.


Et comme dirait mon cousin Albert, «C’est normal ils ne connaissent pas l’enfer ! »



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnMais ne vous fiez pas à lui, c’est un grand paranoïaque.



-5-

"Était-ce lui ?"

Il était là

Sur la falaise

Surplombant la mer

Le nez dans les étoiles.


Attiré par le bruit d’une vague,

Il baissa les yeux

Pour la voir rouler.

Quand, une météorite

Furieus’ment égarée

Vint sur lui s’écraser.

À bout de bras

Il la souleva

Et la renvoya

Au très loin là bas

Dans une quelconque nébuleuse.


D’aucuns dirent qu’il s’agissait de Sisyphe.

Moi je dirais que si c’est lui,

Il est sacrément balèze le mec.

Et qu’en plus, il a fait des progrès.



-6-

"Eux..."

Ils étaient bien ensemble

Ils étaient beaux tous les deux

Se promenant dans la vie

Insouciants, épanouis.


Leur esprit dans les nuages

Et leur corps dans les parages.


Leur vie était un roman

Dont chaque jour ils écrivaient une page


La fulgurance de leur amour

Au très fond de leur âme avait fait ravage.

Ils étaient beaux tous les deux

Embrasant tout autour d’eux

Brûlant jour et nuit de mille feux

Le temps, ayant immémorés,

Dansant hors lui et éthérés.


Mais qui sont-ils ? Disait-on là bas

Ces deux êtres n’étant pas au pas.


I – Lui il est.

II – Elle, elle est.

I – Donc ils sont…

II – UN, je vous le dis.

I – Mais cela ne ce peut !

II – Vous voulez dire que…

I – QUE CELA JE NE VEUX !

Là dessus les spécialistes

Vinrent faire leur tâche.

On n’mèn’pas la vie d’artiste...

Parfois, personnes on fâche.


Ils étaient bien ensemble

Ils étaient beaux tous les deux

Se promenant dans la vie

Insouciants, épanouis.

Leur esprit dans les nuages

Et leur corps dans les parages.


Et de leur union


Est né...




nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLeur voyage éternité…



-7-

"Dilemme d'artiste."

Ah, si je pouvais écrire comme je peins...



Malheureusement je n'ai plus de matière...

...Afin de donner du relief à mon sujet.



-8-

"Les nuisances."

Ah messieurs dames, les nuisances ! ! !


Voilà un vaste sujet ! Car il est vrai qu’il existe d’innombrables nuisances !


- Les nuisances sonores

- Les nuisances odorantes

- Celles des insectes comme les cafards

- Des rongeurs, comme les rats.

Enfin j’en aurai tout un panégyrique qui n’en finirait plus si je me laissais aller.



Donc j’abrègerai ici et me fixerai sur la nuisance humaine.

Qui malheureusement me parait elle, bien plus terrifiante que toutes les autres. Surtout lorsqu’elle est mue par une jalousie et une bêtise incommensurable.


Effectivement, il n’y a pas plus nuisible que le tandem jalousie, bêtise.


Cette entité car, ça en devient une, peut déclencher des avalanches de méchanceté, des ouragans de mauvaise foi, et même le saviez-vous ? Avec de la bonne foi (la bêtise), entraîner des cataclysmes irréparables !


Oui Mesdames et Messieurs, je n’irai pas par quatre chemins et j’oserai affirmer qu’effectivement, la bêtise est le pire fléau qui puisse exister sur notre bonne vieille planète. À l’instar des vers de terre, elle finit tôt ou tard à avoir raison des plus coriaces.


L’être humain étant tellement imbu de sa propre personne, s’étant dégagé de l’espèce animale, qu’il est inéluctablement persuadé que tout autre spécimen de son espèce n’est qu’un sombre imbécile patenté. À part dans les cas où on a imprimé dans son cerveau par quelques références d’intelligences que ce soit, que l’autre est très intelligent. Dans ces cas-là, il réagit (bizarrement d’ailleurs), de manière animale un peu comme un chien vaincu mettant ses pattes en l’air, prêt à se laisser uriner dessus par son adversaire.


Mais cela n’est qu’un cas d’espèce, si j’ose m’exprimer ainsi car, et vous connaissez aussi bien que moi cette charmante expression : Imbécile heureux !


Eh bien Mesdames et Messieurs si tous les imbéciles étaient simples et heureux, je vous garantis sans trop m’avancer qu’il y aurait beaucoup moins de nuisance de la part de l’espèce humaine.


Non, les pires sont les Imbéciles malheureux car ceux-là ne supportent pas le bonheur des autres et par conséquent, font tout pour le gâcher, l’empêcher.


Par tous les moyens.


Ils développent curieusement d’ailleurs, une ingéniosité surprenante. Ce sont de véritables vampires, ils se nourrissent du malheur des autre !

Ces êtres gluants, se déplaçant telles des tâches d’huile. Ce sont des "glissants" J’insiste bien sur le mot mesdames et messieurs : "Glissants" et non "Rampant", oui les "Rampants" étant eux, beaucoup moins dangereux car, identifiables et identifiés. Tandis que le "Glissant" lui, passe complètement inaperçu à un œil non averti.


Ce sont des êtres impalpables, inodore, incolore, d’une extrême patience. Ils peuvent attendre des semaines, des mois, voire des années, pour se nourrir du bonheur de leur proie. Et parfois à l’instar des vampires, une fois chose faite la victime peut devenir "glissant" à son tour !


Tout le monde connaît la vieille légende sur les vampires et les divers moyens de s’en débarrasser à savoir : l’ail ou bien leur planter un pieu dans le cœur.


Eh bien pour les imbéciles malheureux la sciure est un très bon moyen ! Oui la manœuvre consiste à : lorsque l’on a détecté un "glissant" dans le coin, de lui jeter dessus, de la sciure.


Celle-ci l’absorbe et il disparaît à jamais ! …


Oui, pour tout vous dire… Je suis chasseur de "glissant" depuis des années maintenant. Pour des raisons qui me sont toutes personnelles.



Je ne saurai donc trop vous conseiller mesdames et messieurs et en particulier ceux qui sont heureux, à partir de d’ores et déjà, une extrême attention quant à votre entourage et de ne jamais vous déplacer sans un sac… D’un kilo de sciure. Oui c’est suffisant.



Petite info pratique. Lorsque l’on parsème la sciure sur le «glissant», dans un premier temps s’élève une légère fumée, une odeur nauséabonde puis très vite, la fumée se dissipe et laisse apparaître une espèce de vomissure. C’est le "Glissant".


À ce moment-là vous pouvez vous dire que vous l’avez neutralisé à jamais.


NNNNNNNÀ vous de jouer, bonne chance et soyez heureux !




-9-


"Dialogue sur les nuisances

1ere prise.



Ness - La nuisance était là

Blad’soudain arriva

Sa sciur’sous l'bras

Et sur ell’la jeta

Qui du coup très fort pua.


Eliott - Putain heuuu... C'est pas terrible...


Ness - Ouais mais faut’qu’ça rime. Alors fait pas chier ok? !


Eliott - Ok vaz’y. C’est bon, t’énerv’pas comm’ass ? !


Ness - Putain voilà, j’ai perdu l’inspiration.


Eliott - Mais…

Ness -Ta gueule, j'pense. … Ça y est, j’y suis !

Qui du coup très fort pua

Sur un air d'la Traviata.


Eliott - Heueueu… Excus’mais chais pas c’est qui cet’meuf.


Ness - Moi non plus mais ça rime… J’ai trouvé comm’ça à l’arrach…


Eliott - Putain génial ! … Trop fort…


Ness - Ouais et puis Blade, j’pense que c’t’une bonne idée.

Eliott - C’est quoi son blaze d'jà ?


Ness - Wesley Snipe.


Eliott - Ah ouais c’est ça, y déchir’l'mec !


Ness - Alors j’te dis pas… Avec le sac d’sciure.


Eliott - Eh ouais ! ! ! Zy’va c’est’l’chasseur d’nuisances l’mec.



NNNNNNNNNNNNNNNNNNBon allez j’t’offrune bière on… Enfin t'as assez travaillé.




-10-

"Dialogue sur les nuisances

2eme prise."



Eliott - Tu crois qu’on peut s'la r'fair ?


Ness – Ouais, le tout c’est d‘y mettre autant d’intention qu'la premièr'fois


Eliott – Ouais, c’est vrai t’as raison Ness.


Ness – Bon allez j'la r'fais


Eliott – Yes vas-y mec !


Ness - La nuisance était là

Blad’soudain arriva

Sa sciur’sous le bras

Et sur ell’la jeta

Qui du coup très fort pua.


Eliott – Putain tu veux qu’j’te dise

Ness – Quoi putain, tu m’déconcentres.


Eliott – Non mec, c’que j’voulais dir…


Ness – Quoi ?


Eliott – T’es encor’meilleur qu’la premièr’fois.


Ness – Ouais mais là y faut pas qu’tu l’dises abruti !


Eliott – Mais zy-vas pourtant…


Ness – T’as pas compris, ta répliqu’c’est : "Putain c’est pas terrible."


Eliott – Ah ouais c’est vrai !


Ness – Alors vas-y.


Eliott – Allez j’y vais. Mais j’le crois pas t’sais.


Ness - Putain mais j’men tape, vas-y, on va pas y passer la nuit.


Eliott – Ok, ok : - "Putain c’est pas terrible"


Ness - Ouais mais faut’qu’ça rime. Alors fait pas chier ok ?!


Eliott - Ok vaz’y. C’est bon, t’énerv’pas comm’ass ?! C’était ça hein ?


Ness - Putain voilà, j’ai perdu l’inspiration.


Eliott - Mais…


Ness - Ta gueule ! (Je continue là.) je pense. … Ça y est, j’y suis !

Qui du coup très fort pua sur un air de la Traviata.



Eliott – Heueueu… Chais plus c’est quoi j’disais…


Ness - Excus’mais !…


Eliott – Ah ouais ! Excus’mais chais pas c’est qui cet’meuf.

Ouais c’est ça c’est bon, zy-vas, chu bien là !


Ness - Moi non plus mais ça rime… J’ai trouvé comme ça à l’arrach…


Eliott - Putain génial !… T’es trop fort !…


Ness - Ouais et puis Blade, je pense que c’est une bonne idée, c'est ce que je t'ai dit.


Eliott – Yes ça y est chu à fond

Et moi j’te réponds avec un air interrogatif là : "C’est quoi son bLaz’dj'à ?"


Ness - Wesley Snipe.


Eliott - Ah ouais c’est ça, y déchir’l’keum ! (En plus c’est vrai. Sa race ! j’lai vu dans… Ben... Blade just’ment… Comm’y t’les décapit’les vampires.


Ness - Alors j’te dis pas… Avec le sac de sciure .


Eliott - Eh ouais !!! Zy’va c’est’l’chasseur d’nuisances l’lascard.


Bon allez j’t’offrune bière on… Enfin tu as assez travaillé. Mais moi aussi cett’fois parcqu’pour mett’le ton comm’y mettent au cinéma là, c’est pas facile.


...Hé Ness ?...


Ness – Quoi ?


Eliott – On pourrait s’inscrire dans les castings tu crois pas ? Putain on est bon non ?…




-11-

"Dédicace à messieurs Signac & Seurat ."




Ils sont venus, ils sont tous là

Pour l’occasion qu’est celle-là

On va voter pour le bel art.

Ça va changer pour une fois

Le digital enfin est là.

Elle peut mourir la mama.

Plus besoin d’ell’pixels on a.


Et pourtant, si Seurat, Signac étaient là ?

Si Van gogh, Matisse et tant d’autres,

Chevalet sous le bras,

Boîte à couleurs à la main,

Partant tous de bon matin

En quête de la lumière,

De la vérité première,

Tous de la mama apôtres.


Échangeant passionnément,

Sans quelque notion de temps

Ni celui d’aboutissement.

Partant que rien n’ai jamais parfait,



Que tout peut être amélioré

Sans quelque notion de copie.

S’inspirant les uns des autres

Jamais cloîtrés derrière leurs portes.


Il n’y avait pas

À cett’époqu’là

D’écran sournois


Devant lesquels se développent toutes les problématiques hautement intellectuelles des adeptes de la masturbation cérébrale.


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnEt...


De la pratique de l’éjaculation précoce sur un clavier d’ordinateur.


Après on s’étonnera que les machines aient des bogs.


nnRassurez vous monsieur Seurat, monsieur Signac La mama n'est pas morte


nnnnnnnnnnnnnnnnnn&...

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnJamais ne mourra.



-12-

"Accouchement..."

Allez-y madame poussez

Mettez’y d’la bonn’volonté.

Entre nous, vous l’avez voulu

March’arrièr’ vous ne pouvez plus.

Allez-y madame poussez,


Monsieur venez l’encourager.

Pousse, pousse ma chérie

Que l’on voit ce tout petit !

Aaaaaaaaaaaaaaaaiii!

Nnnnnnaaaa ! Nnnnnnaaaa !



Voilà madame, je le tiens.


Apparemment c’est un coquin,

Il me filait entre les mains

Tenez madam’prenez-en soin

Mais avant tout je vous préviens,


Tenez vous bien…

C’est un quatrain.


Mon dieu docteur comment j’ai fait ?

Mon dieu chérie comme il est laid !



-13-

"Qui saura Seurat."


La peinture ah la peinture !


Lorsqu’elle en est, bien entendu.

Lorsque cela reste un art vivant j’allais dire


Oui, vivant (si je puis me permettre de le qualifier ainsi.) dans le sens ou les matières premières le sont (vivantes).


Et continuent à vivre malgré l’âge.


Prenant en compte que ces matières vivantes sont assemblées, traitées par un être humain. Qui avec un peu de talent, beaucoup de travail et surtout énormément d'humilité, peut tendre au miracle de, ce qui est communément qualifié d’œuvre d’art.


Nous savons que la technologie aujourd’hui fait "des miracles" mais jamais, jamais, aussi (trompe l’œil si l'on puis dire.) qu’elle pourra l'être, elle ne pourra atteindre les sommets d’une peinture animée, déjà intérieurement par la vibration du corps de l’être humain qui l’aura produite.


Cette vibration se retranscrivant au bout de son pinceau, de son couteau.


Le fond même de l’œuvre d’art, c’est par essence son imperfection.

Tout simplement parce que l’artiste lui même, ne sera jamais, jamais parfait.


Et les vrais artistes le savent et donc restent humbles et continuent insatisfaits à courir toute leur vie, après cette perfection inatteignable.





-14-

"Causerie au coin du feu."

Nous ne sommes pas venus sur terre pour mourir

Nous sommes venus sur terre pour la nourrir !

Nous sommes les verts de terre

Les échos logiques

De la protestation unie vers icelle.

Notre univers est grain de terre

Notre univers va vers poussière.

Rien ne s’élève

Rien ne s’élèvera jamais

Plus jamais...

Notre soleil est vert

Nos pluies sont d’acides

Vert de gris compromissions.

Nous secrétons du pesticide

Logique pour nous les vers.

L’écho logis... tique

Face au scientifique

Mais vert de gris compromission…

Gazon oblige

Terrain de golf… Et pot !


Venez donc prendre un drink mon cher !

Avez-vous déjà débattu sur...

L’abstraction métaphysique

De la formule scientifique.



-15-

"Loubli..."


On nous rabat les oreilles avec Alzheimer.

Mesdames et messieurs

Si j'ai un conseil vous donner :



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnOubliez tout ça ...



-16-

"Le comédien abstrait."



I – Moi je voulais faire les beaux arts…


II – Et ?…


I – J’ai fini au conservatoire d’art dramatique.


II – Et pourquoi pas les beaux arts ?


I – Trop de drogués a-t-on dit à mon père.


II – Notez qu’au théâtre et au cinéma, si je ne m’abuse…


I – Énormément.


II – Et donc vous avez…


I – Pas vraiment.


II – Allez, nous sommes entre nous.

I – Cher ami, j’ai eu la chance, ou la malchance, je ne saurais dire, de petit être tombé dedans.


II – Comment ça ?…


I – La chance c’est que je n’ai besoin d’aucune substance pour être dans un certain état et la malchance, si je puis dire, c’est que cela est pratiquement constant.


II – Mais c’est magnifique !


I – Pas pour les autres.


II – Comment ça ?


I – À leur descente, moi je suis toujours perché.


II - Mais c’est magnifique !


I – Permettez-moi mon cher de vous dire, que vous vous répétez.


II – Si je pouvais…



I – Je ne vous le souhaite pas.


II – Mais pourquoi ça.


I – Parce que tout simplement, à force d’être perché, on ne sait plus sur quelle branche, de quel arbre, en quel endroit. Et par voie de conséquence, on en devient abstrait.


II – Abstrait ?…


I – Oui, c’est à dire, difficile à comprendre, à se comprendre même, par manque de référence à la réalité concrète.


II – C’est effectivement difficile à comprendre.


I – Ah vous voyez ?


II – Ben non justement.


I – Ça y est, vous y êtes.


II – Mais où ça ?


I – Ailleurs monsieur, ailleurs.





-17-

"Dédicace à I-G."


A : Comme Amour, ça commence bien n’est-ce pas ?

B : Comme Bonheur. J’allais dire, ça va de soi.

C : Comme Craquant ou Croustillant, ou les deux à la fois

D : Comme Démesure.

E : Comme Extase.

F : Comme Feu, qui brûle de l’intérieur

G : Comme Gâteau que l’on mange comme un enfant.

H : Comme Hurlements de méchants qui ne supportent pas la vue des gens qui s’aiment

I : Comme Insouciance.

J : Comme Je t’aime jusqu’à la fin des temps ! Jamais rien ne pourra nous séparer.

K : Comme Kamikazes de la vie.

L : Comme Laisse-moi bercer tes rêves.

M : Comme Mon amour, mon souffle de vie.

N : Comme Nirvana

O : Comme Obsession



P : Comme Partage

Q : Comme Quintessence de l’amour avec un grand A

R : Comme Revivre. Par voix de conséquence.

S : Comme Sourire tu es ma complice.

T : Comme Tourbillon qui est le nôtre.

U : Comme Unique à jamais.

V : Comme Vie avec toi.

W : Comme who is the best of the beasts ?

X : Comme Xa te plaise ou pas.

Y : Comme Yen a encore.

Z : Comme Zai bu, zai plus soif ?…



-18-

"Dédicace à Vincent Van Gogh."

Le pinceau c’est bien

Le couteau c’est mieux

La sensation est meilleure

Surtout lorsque l’artiste a faim…



-19-

"L'artiste au bord de l'eau."

Le nez dans les étoiles,

Les pieds dans l’eau

Il pensait à sa toile

Pensait de trop

Parasité par ses pensées

De vouloir que tout soit parfait,

Paralysé par la beauté

Impossible à retranscrire

Sur la fibre immaculée.

Pris de bâillements, s’étire

Et dans l’eau l’voilà tombé.

Se débattant désespérément,

La situation empire.

Et le voilà se noyant,

Sous les étoil’scintillants.

Moralité :



Les artistes ne devraient pas trop penser


Les bâillements étant toujours aux aguets…



-20-

"Être ou ne pas…"

Je


Je suis

Suis enfer

Suis paradis

L’univers, l'infini… Ment grand !

L'infini… Ment petit !


Vautour, troglodyte

Je suis champ de bataille

Dévasté par la haine.

Je


Je suis

Suis l'homme avorton

Suis femme avortée

Pillage éternel

Pilleur de beauté



Je


Je suis

L'ombre

La lumière

L'éther et mon espace

Mes visions me glacent

Et explosent en masse



Je


Je suis

La chouette

Gardienne de la nuit

Gardienne de tes nuits

Gardienne de nos rêves

Mes yeux grands ouverts

Sont les témoins de mes fantasmes

Atrocement réels



Je


Je suis

Les enfants souillés

Les hommes entravés

Les femmes humiliées



Je


Je suis

Suis le cri de la nuit

Suis le cri du brouillard



Je


Je suis un

Je suis tout

Suis l'amour

Qui s'engouffre dans le néant

L'enlace éternellement




nnnnnnnnnnnnnnnnEt engendre son enfant.



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