42 - Je pense donc...
43 - Causerie sous la lune.
44 - Cinquante nuances degrés ou Ragtime.
45 - Le dernier sera t-il le bon ?...
46 - Proverbe III
47 - Petite réflexion.
48 - L'homme & le monde.
49 - Pensée positive.
50 - Précision Suisse.
51 - Sur le harcèlement intellectuel.
52 - "L'enfer c'est les autres !"
53 - La lecture selon Nessuno.
54 - Première en 1ère Classe...
55 - Van Gogh & Moi
56 - Sur le Théâtre.
57 - Petite blague.
58 - Oups ! Lapsus…
59 - Lettre de mon moulin... Avant.
60 - Pensée lente & Pensée rapide.
61 - Le pain béni.
62 - Gros Plan.
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-42-
"Je pense donc..."
Il vaut mieux être traité de parfait imbécile
Que d’individu très intelligent.
nnnnnnnnnnnnnnnnCela laisse plus de marge de manœuvre.
-43-
"Causerie sous la lune..."
Et Patati et Patata ! …
Faut savoir se taire parfois.
-44-
"Cinquante nuances degrés
nnnnnnnnnou
nnnnnnlRagtime."
Écrire est une belle chose
Décrire en est une autre
Décrire le ballet d’une lettre
Écrire la résonance de son mot
Faire intervenir les trompettes.
Pour souligner les tempos
Contrebasse et banjos.
Ni vu, ni connu, c’est pas beau ?
Certes la phrase est belle !
Mais il ne fallait pas les micros...
-45-
"Le dernier sera t-il le bon ?..."
nnnnDes mots
nnnnnnnnnnnnnnDes maux
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes bons mots
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes mots laids
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes mots dits
nnnnnnnnnnnnnnnnLes non dits
nnnnnnnnnLes ouï dire
nnnnDans l’silence
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnSans mot dire
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnSans… Maudire
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes y’a qu’à
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes faux pas
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDans l’silence
Des… Faut pas
nnnnnnnnnnnnnnnnnnToujours pas ?
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPeut-être pas.
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes résonances
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes dissonances
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes vraisemblances
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnInvraisemblances
nnnnnnnnnnnnUn peu d’silence !
-46-
"Proverbe III."
"Pierre qui roule n'amasse pas mousse"
Certes me direz-vous !
Jusqu'au jour où...
Elle rencontre un rocher.
Et là...
nnnnnnnnnnnnnnnEncore un proverbe discutable.
-47-
"Dixit."
Un con averti, n’en vaudra jamais deux.
Car il pensera toujours qu’en l’avertissant…
On veut le prendre pour un con.
-48-
"L'homme & le monde."
Le monde est malade…
Pas tant que moi !
Dit l’homme de bonne foi
Se mirant nonchalamment.
nnnnnnnnnnUn jour de grande déprime…
-49-
"Pensée positive."
Sommes-nous gouverner ou dirigé ?
Et puis dirigés vers où ?
Bon... On est allé à la foir'fouille
On nous a dit qu’il y avait des soldes.
On s’est habillés tout bien
Pour le prochain voyage...
...Et puis voilà qu’on reste là.
-50-
"Précision Suisse."
LES ADMINISTRATIONS SONT...
DES HORLOGES SUISSES !
Pour vous… Bien payer après temps...
Et vous… Bien payer après heure…
-51-
"Sur le harcèlement intellectuel."
L’auto harcèlement intellectuel
Est une tendance très likée
Dans la sphère des artistes à écharpes blanches…
-52-
"L'enfer c'est les autres !"
Reprenez-t-il.
Isolez-vous mon cher !
Peut-être accèderez-vous au stade
De l’auto harcèlement intellectuel
Et obtiendrez-vous votre billet
Pour cette ineffable sphère
Des intellectuels à écharpe blanche.
-53-
"La lecture selon Nessuno"
Lisez, lisez mesdames et messieurs !
Mais surtout ne retenez pas…
Ce qui pourrait vous plaire.
Ne confondez pas…
L’esthétique et le beau.
Les éviers et les lavabos.
Toujours faire attention à la rime.
Elle peut être là pour vous tenter...
nnnnnnnnnLA SALOPE !
-54-
"Première en 1ère Classe..."
Il prit un billet en première classe
Tout frais payés,
On l’en avait assuré.
Mais le confort…
Peu tasse de thé.
Service exécrable.
Blanchisserie douteuse
Irritant les muqueuses.
Une literie pouilleuse
Peuplée de bêtes farceuses.
Enfin un voyage chaotique
Contrairement à la publicité.
il descendit donc à la première gare...
S’en allé cueillir des nénuphars,
Se mirant désespérément tel narcisse.
Qui… entre-parenthèse sans reflet…
N’aurait jamais été une star.
Lui de reflet n’en vit pas et…
D’un geste brusque se reculant
Scruta tout autour de lui.
La foule était là…
…Mais lui avait disparu.
-55-
"Van Gogh & Moi."
Quand je regarde ma toile
Je pense à Van Gogh et…
Je fais une crise d’épilepsie.
Au réveil la tête en éclat,
Je vais me coucher.
Après quelques jours
nnnM’étant refuser à la regarder
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnJe reviens à moi et je sais...
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnQue je ne suis...
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnQu'un épileptique.
-56-
"Sur le Théâtre."
Tous les grands personnages de théâtre
Sont des malades mentaux.
Les personnages qui les entourent
Sont leurs obsessions.
-57-
"Dixit"
Au diable la varice
Disait le scalpel .
-58-
"Lettre de mon moulin.. Avant."
Écrire.
Et encore et encore
Jusqu’à ne plus avoir quoiqu’ce soit dans la tête
Comme si j’me vidais de mon être
Comme sang qui coule
Jusqu’à la mort, jusqu’à la mort !
Voilà ce que je voudrais
Pouvoir me vider de mon sang dans l’écrit.
En laissant cette trace
Oubliant le pourquoi
Le pourquoi de la phrase.
Déchirant la saint’axe
Explosant les mots
Me délivrant des maux
Carbonisant l’fumier qu’on nous met dans la tête
Les brefings
Les debriefings
Avec les coaches
Du marketing
Story board
Check list
Et audit
En prime time
Au cours des brunches
Des afters works
Des gardens partyes
Ou des opens bars
Leur pacemaker en bandoulière
Mais… Tous les has been son vintage !
Et leur brainsjacking toujours derrière.
Et tout l’monde est dead.
Et Fuck la société
Et niqu’leur race
Et tous dans leur ghetto
Endoss’du Tacchino
Jouent les Al Pacino
Chaussent le Nike
Enfourchent le bike
Et j’te nik’ta mère !
Toi et ta bandoulière
Je te prends par derrière.
Avec blanch’neige
Et ses sept nains
Mais c’est tell’ment difficile.
Vitriolés de l’âme qu’ils ont fait de nous
À force de blâms’d’humiliations et de coups
Poussant à la radicalisation
Annihilant toute raison.
JE VOUS EMMERDE !
Je vous emmerde tous ! Tous autant que vous êtes !
Je veux simplement vomir cette nausée
Du très fond de mes entrailles.
La souffrance
La détresse
Le malheur de savoir l’être aimé
Éternellement, intérieurement
En bataille, rongé.
Par l’acid’sociétal.
Stabilisé à coup d’injections létales
Raffinés dans les laboratoires
Des brainsjacker diplômé.
Hurler mon intérieur qui brûle
Gronder ma ire inextinguible
Que je ne peux malheureusement
Pas ici, SHOOTER CONCRÈTEMENT !
Je n’y arrive plus
Mais je m’en fous
L’écriture est tell’ment belle
Que quand j’vois la mienne
J’ai l’impression de la trahir.
Mais peu importe.
Pas d’figure de style
Du style cherch’la rime
Sinon t’es dans l’abîme
Pas d’effet d’surlignage
Tout’les phalanges en nages
Les trois doigts dans l’beat
Pour êt’roi d’la kriptonite
L’important est de laisser aller
La main au rythme de la vibration.
Mais au moment où…
Je commence à avoir…
Un soupçon d’réflexion…
La vibration se tire.
Et mon corps, ma tête
Big bang implosion.
NNNNNNNNNNNNNNNNNNNN…Le moment est vécu…
-59-
"Pensée lente
nnnn&
Pensée rapide"
Je ne me hasarderais ce soir, qu’à pas feutrés dans cette sphère si je puis dire, n’étant pas suffisamment initié en la matière.
Je ne me contenterais donc que de me poser quelques questions par rapport a ces deux fonctionnements cérébraux.
- Il est dit que la pensée RAPIDE est :
Rationnelle, analytique, linéaire et logique.
Elle fournit des solutions claires à des problèmes bien définis.
- La pensée LENTE elle, est intuitive, primitive et créative.
Elle entre en jeu quand toute pression a disparu et que nous avons le temps de laisser les idées en veilleuse émerger à leur rythme. Elle initie des prises de conscience riches et subtiles.
De là ma perplexité et réflexion sur le sujet.
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer comment, en tant que peintre, écrivain, comédien et metteur en scène, si mon cerveau ne fonctionne pas en «mode» ULTRA rapide, il m’est impossible de créer quoi que ce soit ?
Pensez-vous que Van Gogh, Vlaminck, Goya, Bacon.
Que Mozart, Beethoven, Wagner, Vivaldi.
Et tant d’autres dans d’autres disciplines.
fonctionnaient en pensée LENTE ?
Attention pas de méprise ! Loin de moi l’esquisse de l’ébauche, du projet de la pensée de m’immiscer dans ce panthéon.
Non, ce que je veux dire, c’est que lorsque je peins par exemple, je n’ai aucune pression certes mais, je ne sais pourquoi, je suis pris et je ne sais comment et pourquoi, d’une frénésie irrépressible.
Et il en est de même en ce qui concerne l’écriture.
Il est exactement 3h00 du matin et je ne peux m’empêcher de torturer mon clavier :)
À moins que chez moi, les deux modes de pensée aient fusionnés ?… Mais cela serait-il possible ? J’en doute sincèrement.
Non j’opterai plutôt pour une maladie sournoise style auto immune, un dysfonctionnement quelconque ayant créé un décloisonnement des dites pensées
Un peu comme des termites s’attaquant à une charpente .
Enfin, heureusement on en meurt pas ! Tout du moins , pour l’instant et en ce qui me concerne (Oui parce que je ne pense pas être le seul dans ce cas.)
Et puis…
Mieux vaut vivre à fond et sentir la vibration
Que de marcher au pas et analyser la situation.
nnnnnnnnnnnnnnnnnMoi j’dis ça…
-60-
"Le pain béni."
On ne devrait jamais jeter le pain rassis
On peut avec, frapper son congénère.
-61-
"Gros Plan."
J’entends au loin les cris horrifiés
De ma microscopique multitude.
Vers de terre
Vers mi sots
Sots entiers
Saut vers le fond
Le très profond
D’l’aberration
De la chasse à la plénitude
Sots d’eau verte d’algue
Follement échevelée
Par le vent de l’illusoire.
-62-
"L’effet Papillon."
On ne devrait jamais écrire
Quand on ne le sait pas !
Ainsi disait Nessuno
Une de ses nuits les pires.
Cent fois sur le métier
Il remettait l’ouvrage
Se gravant la maxime
Tel un tatouage.
Mais rien y faisait
Tatouaj’papillon
Ne demande qu’à s’envoler
Et par nuées bruissantes
Les mots entre eux de résonner.
Laissez vos ressentis ici, ils seront les bienvenus